le bal des vampires
Au moment où je vous parle, les gens de par le monde sont en fascination pour des icones qui détruisent tout, qui porte une violence inouïe en eux. Cette dernière s’exprime par la radicalité de leur discours, et souvent de leurs actes politiques. Je pense à des personnalités comme Trump, Netanyahou, Poutine, en priorité, mais il y en a bien d’autres qui accompagnent ce bal.
Il y a une certaine fascination pour la violence. On a tendance à penser que plus le trait est gros plus il est efficace. Et en effet, cela fonctionne du point de vue électoral. On a des caricatures qui représentent à gros traits leur électorat.
Le pire c’est que cette même violence existe verbalement chez l’électorat. Les gens ont des convictions passionnelles sans mesure, et sans aucune objectivité. Personnellement, j’avoue suivre beaucoup l’actualité, m’informer à longueur de temps sur diverses sources et sujets, et ce que je ne comprends pas c’est cette fascination aveugle, j’entends, sans borne des électeurs. On entre directement dans une rixe verbale sur les réseaux sociaux par exemple mais pas que, dès qu’on aborde le sujet, ou qu’on relaie des faits. Quand on parle de destruction de la planète par la consommation de masse, quand on parle de pollution, de réchauffement climatique, des idées d’extrême droite telle que l’immigration, la souveraineté nationale, la critique des élites et des médias, et le rejet du progressisme.
La plupart du temps je lâche l’affaire car on ne peut pas raisonner avec des gens aussi fasciné par le vide. Car même s’ils avaient raison, ce qui me dérange ce n’est pas tant leur argumentaire « la France doit rester la France » tautologie qui ne signifie pas grand-chose, ou « les français d’abord pour l’emploi et les aides » et encore « L’immigration incontrôlée alimente l’insécurité », ou « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », que leur incapacité à prendre du recul.
Je veux bien que la France reste la France à la rigueur : nous avons brassé des populations exotiques (romains, francs, espagnols, polonais, maghrébins), c’est juste une donnée historique incontestable.
Les études économiques sérieuses montrent que l’immigration a un effet globalement neutre ou légèrement positif sur l’économie, notamment parce que les immigrés travaillent, paient des impôts et cotisent. Ils occupent souvent des emplois peu pourvus.
Les statistiques ne confirment pas une corrélation simple entre immigration et criminalité. L’insécurité touche toutes les populations, et la pauvreté ou les inégalités sociales sont des facteurs bien plus déterminants que l’origine. Même avec plus de contrôles, les migrations existeront toujours, car elles sont liées à des causes profondes : guerres, pauvreté, réchauffement climatique, etc. L’enjeu est de mieux organiser l’accueil, l’intégration, et de coopérer à l’échelle européenne et internationale.
Des chiffres :
Nombre d'immigrés:
En 2023, la France compte 7,3 millions d'immigrés, représentant 10,7 % de la population totale. Parmi eux, 2,5 millions ont acquis la nationalité française, soit environ 34 % des immigrés.
Population étrangère : La France abrite 5,6 millions d'étrangers, ce qui correspond à 8,2 % de la population totale. Cette catégorie inclut les immigrés n'ayant pas acquis la nationalité française et les personnes nées en France de nationalité étrangère. (Insee)
Origines géographiques :
Afrique : En 2023, 3,5 millions d'immigrés vivant en France sont nés en Afrique, représentant 48 % de l'ensemble des immigrés. (Insee) Asie : La même année, 1 million d'immigrés sont nés en Asie, soit 14 % des immigrés en France. (Insee)
Motifs d'immigration :
Les raisons principales de migration varient selon les origines. Par exemple, en 2023, 24,2 % des immigrés originaires d'Afrique arrivés en France après l’âge de 15 ans déclarent le travail comme motif principal de migration. (Insee)
Acquisition de la nationalité : En 2021, 130 400 personnes ont acquis la nationalité française, dont 57 % par décret de naturalisation.
Regardez les pays la Suisse (30%) le Luxembourg (47%) ou l’Allemagne (15%). Où est le grand remplacement ? Ou est la submersion migratoire en France ?
Et non l’Insee n’est pas de gauche… lol
1. Méthodologie transparente
L'INSEE publie ses méthodes de collecte et ses processus de calcul. Si quelqu’un pense que les chiffres sont faux, il peut vérifier les méthodes utilisées. Ce n’est pas caché.
2. Contrôles externes
Les chiffres de l’INSEE sont vérifiés par des experts indépendants. Ce n’est pas juste une opinion de l’État, c’est un travail fait selon des normes scientifiques reconnues.
3. D’autres sources de données
L’INSEE n’est pas la seule source. Des instituts privés, des chercheurs, et même des organismes européens publient des chiffres similaires. Il n’est donc pas possible que toute la statistique officielle soit fausse.
4. Pas d’idéologie dans les chiffres
Les chiffres ne sont pas politiques. Une étude sérieuse, qu’elle soit d’un gouvernement de droite ou de gauche, doit s’appuyer sur des faits. Si les chiffres sont bien faits, peu importe le gouvernement au pouvoir.
Les récits de voisin agressé sont certes plus puissants que la réalité chiffrée. Et d’une certaine manière je peux comprendre l’empathie. L’insécurité existe, on ne peut pas la nier. Mais ce n’est pas rationnel de cultiver cette peur.
Beaucoup de gens attirés par l’extrême droite se sentent perdus dans un monde qui change trop vite (culture, langue, mondialisation…). Ce n’est pas qu’ils rejettent les faits en soi, c’est qu’ils cherchent du sens, de la stabilité, une identité claire.