Objection au voyage
certes le mur
le blanc l’enjambe
avec l’erre natale
des parois
la lumière a déroulé les jours
loin devant
par la force vitale
au point de chute final
les vallées les sommets
traverser les frontières négligeables
que quiconque n’a vues
hors des sentiers battus
c’est souvent l’accident
qui remet en lumière
et les égarements
par chance
également nous conduisent
les voyages immobiles
sont sans doute les plus beaux
invisibles somme discrets
les longs sillons secrets de ton cerveau perclus