La vie parallèle
ce n’est pas parce que ce n’est pas la veille
que je m’enfonce en moi comme un plongeur inné
au bord du lit le silence dénudé épars
s’installe la discrète respiration des pensées sauvages
le téléphone perd le focus et range ses lumières dont la maigre étoile est morte
et de manière étrange les images narrent la jungle de chevet
la ville éteint les siennes pour des raisons économiques
je mange des orties sous l’eau
à Paris où boivent les loups et avalent
ma langue océanique lèche les côtes du Finistère
ils mènent la vie de château
dans un réveil amnésique